La doctrine Monroe, vieille de 200 ans, a eu un bilan dévastateur dans l’hémisphère occidental. Cette histoire sanglante de l’impérialisme gringo a produit un populisme de gauche qui est devenu une force politique puissante dans la région. Malheureusement pour les anarchistes et les autres révolutionnaires, ces régimes politiques de gauche ont eu tendance à résister aux États-Unis par le biais d’une politique autoritaire, ou se sont simplement révélés être les complices du néolibéralisme.
Au Pérou, en proie à une opposition politique bien ancrée, à des allégations de corruption et à une faible cote de popularité, l’ancien président Pedro Castillo a tenté de dissoudre le Congrès, ce qui a conduit à sa mise en accusation et à son arrestation. Cela a déclenché une vague de protestations qui a paralysé le pays.
Pendant ce temps, en Grèce, le meurtre par la police de Kostas Fragoulis, un jeune Rom accusé d’avoir volé 20 euros d’essence, a suscité une nouvelle vague de protestations.
Et pour finir, une déclaration d’Alfredo Cospito, un prisonnier anarchiste italien en grève de la faim qui résiste au régime draconien du 41-bis.