Chaque jour, les nouvelles sont de plus en plus mauvaises. Des millions de personnes sont déplacées par des vagues de chaleur et des sécheresses records, de violentes méga-tempêtes et des inondations soudaines. Des incendies sans précédent brûlent de manière incontrôlée de vastes étendues de forêt et de broussailles et plongent les métropoles urbaines voisines dans des scènes surréalistes de noirceur en milieu d’après-midi. Pendant ce temps, les scientifiques nous informent solennellement que la vie marine pourrait être anéantie d’ici le milieu du siècle, alors que les océans continuent à se transformer progressivement de zones dynamiques à la riche biodiversité en cimetières remplis de plastique de la civilisation industrielle. Nous avons beau essayer… les conséquences de nos modes de vie faciles deviennent de plus en plus difficiles à ignorer.
Il est désormais largement admis que le « réchauffement climatique » existe et que les taux actuels d’émission de carbone de nos sociétés mettent en danger les générations futures. Des millions de personnes s’accordent à dire que nous privons nos descendants à naître de leur droit à une planète habitable, ce que leurs ancêtres ont stupidement considéré comme allant de soi. Cette prise de conscience se traduit par un consensus croissant sur la nécessité pour nos soi-disant « dirigeants » d’intervenir afin de régler ce problème et de corriger cette injustice historique. Malheureusement, la plupart des militants écologistes continuent d’être gênés par une fausse compréhension de la façon dont le pouvoir fonctionne dans la société, de l’ampleur du problème auquel nous sommes confrontés… et de ce qui serait réellement nécessaire pour le résoudre.
Dans cet épisode 23, SubMedia examine de plus près ces dynamiques, en plaidant pour l’importance de prendre des mesures audacieuses pour défendre les biorégions locales, même si nous travaillons au renversement total et au remplacement de l’économie capitaliste mondiale.